Aujourd’hui, c’est la journée internationale des droits des femmes. Différentes actions, grèves et mobilisations se tiennent un peu partout dans le pays pour relayer ce message : place à plus d’égalité hommes/femmes. Ce principe d’égalité, c’est justement l’un des credo dont s’est emparé notre gouvernement De Croo dès sa constitution.
Celui-ci s’est targué d’être pro-égalitaire, s’engageant à combattre toutes les discriminations, montrant même fièrement l’exemple avec une parité de genre historique dans la composition des membres du gouvernement et en attribuant des compétences clés à des femmes ministres. Pourtant, derrière ces beaux discours féministes, le combat est loin d’être gagné… Il suffit de regarder le débat suscité autour de l’assouplissement de la loi sur l’avortement et le blocage de toute avancée en la matière sur barrage d’un seul parti (le CD&V). Quelques mois après s’être proclamé défenseur des droits des femmes, qu’est-ce que ce gouvernement a déjà mis en œuvre concrètement pour les femmes ?
Dans les faits, peu de choses, là où il y a tant à faire !
- Revaloriser les métiers essentiels qui sont en première ligne et qui regroupent surtout des travailleuses : de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail, des carrières faisables et une reconnaissance de la Covid-19 comme maladie professionnelle dans tous les secteurs
- S’engager concrètement pour lutter contre les violence faites aux femmes à travers des actes forts
- La dépénalisation totale du droit à l’avortement
- Un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée
- Un salaire minimum de 14 € / heure ou 2300 € / mois;
- Revaloriser les temps partiels involontaires en laissant la priorité pour accéder à des emplois à temps plein. La réduction collective du temps de travail doit aussi être au cœur des priorités. Parce réduire le temps de travail entre tous permettrait aussi d’augmenter le salaire des travailleurs à temps partiels (qui sont majoritairement des femmes).
- Un meilleur encadrement de la loi sur l’écart salarial pour plus d’égalité homme/femme. A l’heure où nous sommes en train de négocier un accord interprofessionnel, il est indispensable que tous les dispositifs visant à renforcer l’égalité entre les hommes et les femmes soient hors norme salariale et négociés au niveau des secteurs.
- De meilleures pensions pour tous. Ecart salarial = écart de pension. Place à plus d’assimilations. Il ne sert à rien d’augmenter la pension minimale, si elle n’est pas accessible aux carrières morcelées. Place également à des mesures de fins de carrière accessibles pour tous, y compris les personnes qui n’ont pas un passé professionnel important, parce que morcelé.
Alors, cher gouvernement, après les discours, place à présent aux actes ! On vous attend.
Aujourd’hui, c’est la journée internationale des droits des femmes. Différentes actions, grèves et mobilisations se tiennent un peu partout dans le pays pour relayer ce message : place à plus d’égalité hommes/femmes.
Ce principe d’égalité, c’est justement l’un des credo dont s’est emparé notre gouvernement De Croo dès sa constitution. Celui-ci s’est targué d’être pro-égalitaire, s’engageant à combattre toutes les discriminations, montrant même fièrement l’exemple avec une parité de genre historique dans la composition des membres du gouvernement et en attribuant des compétences clés à des femmes ministres. Pourtant, derrière ces beaux discours féministes, le combat est loin d’être gagné… Il suffit de regarder le débat suscité autour de l’assouplissement de la loi sur l’avortement et le blocage de toute avancée en la matière sur barrage d’un seul parti (le CD&V). Quelques mois après s’être proclamé défenseur des droits des femmes, qu’est-ce que ce gouvernement a déjà mis en œuvre concrètement pour les femmes ?
Dans les faits, peu de choses, là où il y a tant à faire !
- Revaloriser les métiers essentiels qui sont en première ligne et qui regroupent surtout des travailleuses : de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail, des carrières faisables et une reconnaissance de la Covid-19 comme maladie professionnelle dans tous les secteurs
- S’engager concrètement pour lutter contre les violence faites aux femmes à travers des actes forts
- La dépénalisation totale du droit à l’avortement
- Un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée
- Un salaire minimum de 14 € / heure ou 2300 € / mois;
- Revaloriser les temps partiels involontaires en laissant la priorité pour accéder à des emplois à temps plein. La réduction collective du temps de travail doit aussi être au cœur des priorités. Parce réduire le temps de travail entre tous permettrait aussi d’augmenter le salaire des travailleurs à temps partiels (qui sont majoritairement des femmes).
- Un meilleur encadrement de la loi sur l’écart salarial pour plus d’égalité homme/femme. A l’heure où nous sommes en train de négocier un accord interprofessionnel, il est indispensable que tous les dispositifs visant à renforcer l’égalité entre les hommes et les femmes soient hors norme salariale et négociés au niveau des secteurs.
- De meilleures pensions pour tous. Ecart salarial = écart de pension. Place à plus d’assimilations. Il ne sert à rien d’augmenter la pension minimale, si elle n’est pas accessible aux carrières morcelées. Place également à des mesures de fins de carrière accessibles pour tous, y compris les personnes qui n’ont pas un passé professionnel important, parce que morcelé.